Comment rechampir

Rechampir (ou réchampir) est une compétence primordiale si vous souhaitez vous lancer dans la peinture d’une pièce. Cela peut sembler insurmontable au premier abord, mais n’ayez crainte  ! Une fois toutes les étapes assimilées pour travailler proprement et sans bavure, ça ne sera plus qu’un jeu d’enfant  !

En réalité, la plus grosse erreur serait de ne pas tenter l’expérience. Autant mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir un résultat beau et efficace, qui fera votre plus grande fierté  !

Mais en fait, quelle est la différence entre la bonne vieille méthode au rouleau de scotch et le rechampi  ?

La réponse est simple. Rechampir est la technique utilisée par les peintres professionnels pour tracer des lignes nettes et uniformes au sommet des murs. Ils n’emploient pas d’adhésifs salissants et coûteux, et optimisent le temps de séchage entre chaque couche de peinture. 

Vous souhaitez devenir maître dans l’art du rechampi  ? C’est par ici que ça se passe  ! Vous n’aurez besoin que d’un pinceau d'angle 50mm et d’un pot de peinture.

Il est maintenant l’heure de rentrer dans le vif du sujet, avec cet article qui vous détaille comment rechampir à la manière d’un expert.

Rechampir : quand et pourquoi

Les occasions ne manquent pas pour faire appel à cette précieuse technique de peinture. Elle est employée pour faire la jonction entre deux surfaces adjacentes de couleur différente. Vous pouvez avoir la nécessité de rechampir plafond ou mur pour en définir les contours, voire de tracer des filets.

De manière plus exhaustive, ce procédé peut vous être utile pour peindre : 

  • des angles en creux ;
  • des plinthes ;
  • du lambris ;
  • des coins ;
  • des boiseries ;
  • des moulures de portes, fenêtres, etc.

Supposons que vous souhaitiez peindre vos corniches en blanc et les parois d’une couleur différente. Avec un ruban de masquage, vous devrez attendre qu’elles sèchent avant de les protéger et vous n’êtes pas certain de retrouver votre surface intacte au retrait. Avec le rechampi, vous n’aurez plus de soucis de ce genre  !

Choisissez votre peinture

Vous rêviez de réaliser votre rechampi en peinture écologique ? Nous vous offrons cette opportunité, avec des nuances toujours plus agréables et modernes !

Notre palette de couleurs a été spécialement conçue pour vous proposer les teintes les plus tendance, afin d’habiller votre intérieur avec goût. Mais nous ne nous arrêtons pas au seul aspect décoratif  !

Avec COAT, nous vous apportons les peintures les plus écologiques du marché. 

Rassemblez vos outils et matériaux

Le matériel nécessaire est minimaliste : 

  • Une brosse à rechampir, disponible dans différents gabarits. Souvent ronde et taillée en pointe ou biseautée, elle servira de pinceau d’angles, mur et moulures.
  • Un seau de peinture « coupé » (ôtez le rebord interne pour retirer l’excédent de peinture du pinceau avant application.)
  • Un chiffon blanc propre.
  • De la peinture COAT écologique et de qualité supérieure.
  • Un escabeau pour les travaux de peinture en hauteur (plafonds, portes, etc.)
  • Une main ferme, précise et une volonté à toute épreuve  ! (mais oui, tout va bien se passer  !)

    Remplissez votre bac à peinture

    Mais allez-y doucement  ! La clé de la réussite consiste à en verser une petite quantité d’environ 1 à 1,5 centimètre dans votre pot. Vous ne devez pas être trop gourmand et plutôt miser sur l’économie.

    Un volume trop important de peinture sur le pinceau offre moins de précision. Bonjour les dégâts  ! Cela facilitera également le nettoyage des poils longs de votre brosse.

    Chargez votre pinceau

    C’est le moment de passer aux choses sérieuses.

    Prenez votre pinceau et trempez-le délicatement jusqu’aux ⅔, juste au-dessus de la partie biseautée.

    La peinture, stockée dans votre pinceau, va se diffuser progressivement durant l’application.

    Retirez l’excédent de produit sur les parois de votre pot pour parvenir à un résultat précis. Les soies doivent être sèches au début et à la fin. Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez suffisamment de matière pour tracer une ligne bien nette à main levée  !

    Appliquez la peinture sur la ligne

    Vous commencez à paniquer, mais il est maintenant trop tard ! Équipé de votre pinceau chargé en main, vous ne pouvez plus faire marche arrière… Mais rassurez-vous, il s’agit en réalité de la phase la plus facile à exécuter. Soufflez un bon coup, et lancez-vous  !

    • Pour accomplir cette étape à la manière d’un peintre professionnel, tenez votre brosse avec délicatesse, comme vous le feriez avec un crayon. 
    • Il convient d’effectuer le marquage en prenant votre temps. La précipitation est votre ennemi numéro 1, alors allez-y doucement  !
    • Placez vos doigts à proximité des poils, sans les toucher, pour gagner en dextérité.
    • Afin de pouvoir observer votre travail durant le tracé, il est essentiel d’incliner le manche dans votre direction, en appuyant les soies sur la longueur du biseau.
    • La précision étant de rigueur, votre posture doit demeurer stable et vous devez vous positionner face à l’élément à peindre. Voilà pourquoi l’application doit s’effectuer sur quelques centimètres seulement, pour ne pas vous retrouver dans une situation de déséquilibre et d’inconfort. Si vous pensiez pouvoir exécuter votre ligne d’une traite, ôtez-vous cette idée de la tête : c’est impossible  !
    • Il est très important de démarrer le travail bien au-dessous de l’axe réel que vous désirez peindre. Vous allez rejoindre ce trait progressivement pour éviter des mouvements maladroits. 
    • Durant le tracé, alternez chaque côté de votre brosse en restant appuyé pour faire descendre la matière dans la partie renflée.
    • Pour recharger votre pinceau, il est primordial d’attendre que votre ligne devienne irrégulière, sinon, c’est le signe que le moment n’est pas encore venu.

    Si vous avez peur de laisser une tâche disgracieuse, vous pouvez bien entendu vous entraîner sur une surface test. Une vingtaine de minutes seront suffisantes pour maîtriser la gestuelle et vous sentir rassuré.

    Et voilà, ce moment tant espéré est arrivé : vous savez à présent rechampir un mur dans les règles de l’art  ! Facile, non  ?

    Élargissez la ligne de peinture

    Vous voilà à présent soulagé et fier de vous. Vous avez raison, car la suite va vous sembler encore plus accessible  !

    Cette étape consiste à épaissir le trait que vous venez fraîchement de peindre. L’objectif est qu’il soit suffisamment étendu pour passer le rouleau de peinture sans aucun accident.

    L’idéal, pour terminer votre travail avec plus de sérénité, est d’élargir cette ligne tracée à la main d’environ 5 centimètres. Vous aurez ainsi une marge confortable pour éviter tous risques de tacher les murs adjacents et de laisser des imperfections. 

    Rechampir, peinture, pinceaux, brosses, rouleaux… Ces termes font dorénavant partie de votre vocabulaire et n’ont plus aucun secret pour vous  !

    Effacez les erreurs

    Malgré tous nos bons conseils et des années d’expérience, il est toujours possible d’effectuer quelques bavures par inadvertance. Ces petits dérapages ne sont pas dramatiques et peuvent aisément être récupérés.

     

    Donc ne cédez pas à la panique si cela vous arrive parfois ! C’est normal et si vous avez bien suivi les consignes précédentes, vous vous êtes muni d’un précieux chiffon blanc. Il va venir essuyer la peinture qui se sera logée sur le mur opposé.

    Il convient de respecter quelques impératifs pour que cet accident fasse partie intégrante du passé : 

    • Humectez votre tissu avec de l’eau.
    • Retirez immédiatement les traces indésirables pour ne pas laisser sécher.

    Le point crucial est d’agir dans les secondes qui suivent l’incident. Si vous tardez trop, le nettoyage risque de devenir très compliqué, voire impossible, au-delà de 5 minutes.

    Après tous ces efforts, ce serait vraiment regrettable. 

    Peignez le reste de la pièce

    À partir de maintenant, c’est au rouleau de finaliser le travail.

    Trempez-le dans le bac de peinture, et procédez à l’application avec de longs coups réguliers. Cette étape vous apportera une grande satisfaction et vous permettra de relâcher la pression après cette délicate épreuve du rechampi !

    Vous devez malgré tout veiller à ce que vos rouleaux ne se rapprochent pas trop de la bordure que vous avez réalisée. Si cela se produit, vous pourrez réutiliser la technique du chiffon blanc magique  !

    Nettoyez et admirez votre travail

    Votre production est dorénavant terminée et vous avez l’immense joie d’être dispensé de la corvée du ruban de scotch à retirer. Une aubaine  ! Cependant, vous devrez tout de même débarrasser la bâche de protection ou le drap qui vous a servi pour préserver votre sol.

    Passez l’aspirateur ou un coup de balai, et vérifiez qu’aucune éclaboussure de peinture n’ait franchi la barricade que vous aviez mise en place. Si toutefois c’était le cas, une goutte d’essence minérale devrait tout effacer.

    Et voilà, vous avez terminé ! Asseyez-vous et prenez une bonne tasse de thé. C’est maintenant l’heure de contempler votre magnifique chef-d’œuvre et d’être heureux du travail accompli  !

    Nous espérons que ce guide sur l’art de rechampir sans trace vous sera utile. Si vous l’avez apprécié, découvrez nos différents articles qui ont pour objectif d’améliorer vos compétences en bricolage.

    Et n’oubliez pas : peu importe les couleurs que vous emploierez pour rechampir, COAT vous accompagnera pour obtenir un résultat au-delà de vos attentes  !





    laissez un commentaire


    Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant leur publication.

    PRÊT·E À PEINDRE ?

    Nous utilisons des cookies.  En savoir plus

    TROUVEZ VOTRE COULEUR…

    Net Orders Checkout

    Item Price Qty Total
    Subtotal 0 €
    Shipping
    Total

    Shipping Address

    Shipping Methods